NB: suite de l'article posté le 12 décembre 2009 "l'histoire d'un club surnommé BAKLAWA"
INTRODUCTION 2/2
Et, si j'avais fourni
quelques efforts pour la fondation de ce club, il y a 42 ans ,j'ai été grandement
récompensé en retour .c'est au sein de cette association que je me suis fait de
solides amitiés qui durent jusqu'à ce jour .
je citerais un
exemple de ce que je dois au STADE TUNISIEN .a l'aube de l'indépendance ,mes
amis ont saisi les rênes du pouvoir et sans vergogne m'ont jeté en prison ,dans
une cellule ,isolé dans le quartier de haute sécurité ,après m'avoir ,sans
raison légale ou morale ,pris tous mes biens .après de longs mois d'isolement
strict ,sans nouvelles ,ni visites ,sans savoir ce qu'on me reprochait ,sans
instruction ,sans enquête ,j'étais devenu comme fou....
Qu'est ce que
la folie, a écrit le prestigieux professeur Sleim AMMAR :"sinon ce fait
étrange qui nous est familier, qui inquiète et dérange suscitant le rejet, la
risée ou la peur et qui est souvent synonyme de malheur ".
a cette époque,
un entraineur du STADE TUNISIEN, Habib DRAOUA qui était gardien à la prison
civile ,avait attendu de longues semaines d'avoir comme co-surveillant un
autre gardien stadiste que je ne nommerai pas car je ne voudrais pas lui
attirer d'ennuis ...on ne sait jamais même 32 ans après !Habib Draoua
,quant à lui est rentre en Algérie .
Ces deux garçons
ont eu le courage d'ouvrir à 2 heures du matin la porte du funeste couloir de haute
surveillance et de déverrouiller les doubles portes de ma cellule pour
m'embrasser et me réconforter.
Je n'oublierai
jamais le courage de ces deux stadistes qui, en pleine période de tyrannie et
de lacheté, risquait non seulement leur place mais certainement leur
arrestation et une lourde condamnation.
Je disais donc,
c'est avec les membres de cette grande famille que j'ai eu les émotions les plus
saines.
to be continued...
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