mercredi 23 décembre 2009

UN LIEN A PARTAGER ,UN MOMENT DE VOTRE VIE : http://unmomentdevotrevie.blogspot.com/



 Avoir jusqu'au 31 décembre 2009 à 00h00 est très intéressant, car on aura un visionnage très relaxe de ces photos qui tombent une après l'autre dans la boite email de l'événement : (unmomentdemavie@yahoo.fr)


A partir de la première photo que j'ai lu de Mr Ben Soltane et jusqu'a a celle de Gael, mon adrénaline ne cesse de monter au rythme de la qualité des photos.


Au passage je confirme la conception même de l'événement, qui est, selon moi, la qualité "hors normes" des photographies ,vues jusqu'à maintenant, sur le blog:http://unmomentdevotrevie.blogspot.com/


Ca été un exercice très intéressant de lier des bridges outres atlantiques (Terre, Mer, et éventuellement air)

En plus le seul dénominateur commun entre ces prises, qui se verront un  jour comme une ouvre, est bel est bien une date une heure une minute une seconde : le 22 décembre 2009 à 12h00mn00sc00.




Va-t-on encore philosophé sur l'originalité du moment ? Une question qui me taquine des fois, je ne vous cache pas.


Si je me contente de mon expérience d'hier je vais me souvenir d'un état de légèreté étonnant, par rapport à ce qu'il  nous été demandé de faire par Monsieur Hamid Bouali, qui  a part sa bonne  organisation de ce qu'il promet d'organiser comme événement, je trouve qu'il est intelligent à proposer son idée ainsi que la notice d'emploie qui s'avère subtile, simple et très attractive.



 Car les photographies que nous sommes entrain de voir sur le blog :http://unmomentdevotrevie.blogspot.com/ affirme bien une connivence avec l'événement, toutes personnes participantes l'a fait avec son plein gré.


Au fil des photographies on pourrait sentir

Des fois une profondeur et parfois une brise de légèreté ;

Des scènes de vie anodines la bas et des scènes historiques ailleurs

Des "j'aime" tout prêt et des "je n'aime plus" tout loin (hi facebook)

Tant que nous sommes dans un stade, que mon statut ne peut me permettre d'évaluer, il faut bien généraliser ces manœuvres d'évènements afin que nos enfants n'aient plus peur de prendre un appareil photo, de marcher des pas, de voir, de réfléchir, d'imaginer, de se critiquer, d'armer, de déclencher, de dire et enfin de jouir de leur produit : LA PHOTO.


Cette approche me hante tellement car ayant une poignée d'année que mon appareil est sous mes yeux, je garde toujours l'œil sur mon dos.


La photographie peut être apparentée à un match de foot, une danse orientale ou même la collection des timbres, brefs un hobby, une passion, ou un jeu qui pourrait être une profession pour dire :"Laissez nous joué …..Des moments, le temps de notre vie".


Amine LANDOULSI
à votre service  


lundi 21 décembre 2009

" BLOGUEUR ...CHERCHE POSTULANT POUR GUINESS "


"Un moment de votre vie à la New Zelande "

                               


Imaginons pour demain la posture que nous aurons à midi pile, je trouve que c'est un exercice fort intéressant que nous sert Mr l'animateur HAMID BOUALI.


Et que grâce a dieu après proposition de l'idée sur face book, il n'a y pas eu des commentaires du genre :"et pourquoi pas 12h00mn69 de l'avant hier de demain dimanche de la dernière quinzaine de mai (fête des mers, hallelouya).
 

Car le souvenir, de l'idée "PROJET CLUB PHOTO" et surtout de la RENTRÉE SYMBOLIQUE DE L'ANNEE PHOTOGRAPHIQUE " en deuxième édition, est bel est bien entaché par des réactions pessimistes, dieu merci par quelques uns.

Si Monsieur "Just think It" se voit la responsabilité de pareils initiatives je demeurerais un de ses partenaires, sauf complication.

Demain à 12h00h00 vivez un moment réfléchis, défiez les religieux, les croyants, les spiritualistes et les hâtés en décidons de votre sort qui va être immortalisé le temps d'un moment de vie.
 

Signons tous ensemble une pétition photographique synonymique de diversité ,melting-pot, pluralité, différence ,tolérance ,alliance ,contrat ,compromis ,amour, communion ,amitié ,respect ,meute ,fédération et tous ce que l'homme a crée de BON ,tout simplement .

Cette initiative peut être un projet d'un record GUINESS, que tout le monde y gagne : :""sponsor" s'ils auront l'intelligence d'anticipé ce genre de produit fort intéressant et surtout vendable outre mer et aussi "les participants" qui vont trouver ,le cas échéant, un plaisir intense de reconnaissance.

Ce "besoin-palisir" de reconnaissance qui aurait dû être plus fort que le dollar, en valeur, car s'il était une monnaie courante, on aurait vit un monde meilleur que le notre.

Mais c'est sur "… meilleur que le notre…" car "le bon se consomme aujourd'hui et le meilleur se sert demain "

Vraiment je te dis HAMID VACHEMENT MERCI, car tu nous offre, comme je l'ai introduis ainsi comme je suis entrain de conclure:



"UN MOMENT DE NOTRE VIE"


"Et si j'ai pris mon choix


                           Que le bon dieu m'a dicté


                                                   Sans pour autant me consulter


Demain j'y serais ……"




Amine LANDOULSI
Henin que ça … y en a pas ….





jeudi 17 décembre 2009

L'Histoire d'un Club surnommé "BAKLAWA" : EPISODE 4


Les débuts(Vue par le Dr Ben SALEM)






J'avais convoqué une assemblée générale extraordinaire de l'Association des Jeunes Musulmans du Bardo pour fonder un club omnisports et puisque à ce moment là toute activité avait un sens nationaliste, j'avais décidé de nommer cette association Stade Tunisien.


Quelques semaines plus tard, les statuts nous revenaient avec l'agrément … Mais sous l'appellation de Stade tunisois. Ce qui était loin d'être pareil, Tunisien, c'est une nationalité ; tunisois c'est n'importe quel habitant de la ville de Tunis.



Il a fallu donc revenir à la charge, et après moult démarches, l'appellation de Stade Tunisien fut acceptée. Il fallait ensuite choisir les couleurs, avec Habib BEN MOKTHAR et Slah DAMERGI nous avions opté pour le rouge et vert pour les raisons symboliques suivantes : le rouge couleur du sang, du feu, symbole de l'énergie et de la virilité. Le vert complémentaire du rouge, couleur de l'espoir, cet état d'attente confiante qui doit toujours prévaloir. Le choix des couleurs était tout un programme, et depuis nous avions essayé d'inculquer à nos jeunes les qualités de ces deux couleurs.



 Lors de la première réunion du club, les dirigeants avaient offert des gâteaux vert et rouge qu'on appelait « baklaouet El bey », c'est aussi l'origine du mot « Baklaoua »qui colle à la peau du Stade Tunisien, comme ses couleurs.


 Ainsi est né le Stade Tunisien en Juillet 1948.

Nous avions commencé avec la seule section de football en division 4. Mais il fallait parallèlement structurer cette association et se procurer une salle et un stade d'entraînement.

Faisant une discrète enquête, j'avais découvert que le terrain du « Bardo Sports » était un bien de la couronne c'est à dire du domaine public. Etant conseiller municipal, je fis des démarches auprès du Directeur des Domaines, Mr ISTRIA, pour que ce terrain soit affecté à la commune du Bardo, ce qui fut fait. C'est pour moi une première étape. Le conseil municipal, dont le président est Monsieur PRA, gros colon influent du protectorat, comprenait quatre tunisiens.



Nous avions attendu patiemment une réunion du conseil municipal en juillet où la plupart des conseillers français étaient absents et où nous tunisiens étions en majorité pour décider d'affecter ce terrain au Stade Tunisien. Au retour des autres conseillers, il y eut un gros remue-ménage pour s'opposer à cette décision. Le conseil municipal juridique du protectorat n'a pu trouver aucune irrégularité puisque la décision des conseillers présents était unanime.


Alors, nous avions commencé notre action ; d'abord, construire une grande salle de sports, nous avions la foi qui, comme on le sait, soulève des montagnes. Les plans déposés à la municipalité par Rachid TURKI qui y était secrétaire, le visa obtenu, Habib BEN MOKTHAR demanda à son entrepreneur BERTOUGLIA de bien vouloir travailler, avec son équipe de maçons italiens, gratuitement un dimanche. Les ouvriers étaient les dirigeants et les jeunes. Et, à la fin de la journée, les fondations et les chaînages étaient terminés … Cela nous a coûté quelques kilos de macaronis pour le repas de midi ! Chaque dimanche, nous opérions de même et au bout de trois mois la salle était terminée !




En fait, Habib BEN MOKTHAR et moi-même n'avions déboursé que l'équivalent de 700 dinars pour une salle couverte de 500 mètres carrés, ce qui était insignifiant à cette époque … 35 millimes le mètre carré ! Les frais comprenaient aussi le prix de la plaque commémorative posée lors de l'inauguration, plaque que les nouveaux venus n'ont pas manqué de détruire en Août 1957 … car il fallait faire table rase du passé, lamentable !




nb:à suivre après la pub 
et surtout un grand merci à notre ami stadiste Nabil Mansouri et toute sa famille à Paris pour ,qui s'avère un vrai stadiste de coeur ,âme et surtout mémoire ,qui m'a aidé à éditer cet article par  des photos de notre club "BAKLAWA"

MINUIT A SEXY ART 2






 
Crypté...

 
DEFENCE DE FUMER LA PIPE


 
Moi indisposée ...toi pas content


 
Pil...poil

 
ON MANGE CHINOIS ...OU CHEZ TOI


 
En attendant Godot


 
Prêtes moi ton condom


 

Subversifs

 
                               Prends moi .................................................... Préservatifs sans frontières

mercredi 16 décembre 2009

Embouteillage rouge sur la route X


Sans le prémédité je me suis trouvé le Mardi 15 décembre 2009 à la prestigieuse Galerie AIRE LIBRE-Espace EL TEATRO , pour visualiser l'une des mes premières expositions, traitant le thème du sexe dans notre pays.
La première impression que j'ai agréablement savourée, est que les embouteillages ne sont pas seulement à la route X, la galérie de "chez Monsieur Mahmoud Chalbi" a défié "La Police Routière " en accueillant une diversité au niveau quantitatifs et qualitatifs des ouvres et de ceux qui les ont vu. 

Tiens de "chez Monsieur Mahmoud Chalbi" une expression novice mais légitime, car chez ce Monsieur, qui maintien une habitude de faire les derniers ajustements de cadre en présence de ses hôtes: public et artistes, comme si il leurs dit que vous êtes chez vous et y aura jamais de chichi entre les amis.

Chez ce Monsieur on pourra savourer l'art si on est indifférent et on pourra aussi le jouir si ca nous habite déjà.

Revenons à nos six, pour remarquer que ce genre d'avant-gardisme ne court pas les rues, alors je me suis précipité à prendre mes photos de ces créations posées tantôt sur des cimaises tantôt sous le niveau de la mer.

La prendre debout, accroupi ou même sans voir peu importe, pourvu que cela dure et comme nous l'a fait savoir Mr Chalbi l'expo du sex y art ça dur jusqu'au 18 Janvier 2010.
Une nouvelle année qui peut être synonyme d'évolution comme nous l'avons la diligence de l'envoyer, dans nos sympathiques cartes de vœux.

Mais cette fois ci je vais demander moins, au "GIN"  d'Aladin, car :"la pratique  "Evolution" ça s'apprend aux années Lycée", il va me rétorquer, j'en suis pratiquement sûre.

Dans ce cas je vais espérer une année pleine de bonnes régulations car il faut bien qu'on  régule les mentalités face à cette skyzophrenie du "oui et non" avant de prétendre à toute évolution.

C'est un petit peu l'histoire de la nana qui porte une jupe mini, micro ou même cache mouse et en même temps elle est entrain de la faire descendre jusqu'aux genoux car soi-disant  elle est vachement timide en public.
Ou encore la sœur, "okhtna", qui porte simultanément le "hijab et "le levis (fils de Mr Strauss)"  et par malheur au fil d'une hasardeuse manifestation, elle va crier peut être aux boycottes des produits américains pour sauver les nudistes palestiniens mais l'ironie du sort, il n' ya que le perspicace team du CLUB  TSAHAL pour les desservir.
Et encore pour ne pas être jugé de macho, je peux me rappeler facilement la scène du mec, qui mate la chair de sa femme stringuée aux AS, en pleine plage public et en même temps il acclame  sa virilité jalousement  à l'encontre de  tous regards inopportuns d'autrui.

Pour me conclure, car il faut bien que je touche ma  fin, je vais moi-même acclamé un cri de guerre sexuel et en plus altruiste :

"Si on ne peut donner, on pourra rien prendre !!!"

J'espère que mes photos  vont donner avant de prendre.

Amine LANDOULSI





HOTBIRD

Consentement


"their chemistry was ..."

Autoportrait


Caresse


Querelle de meute














Le G du Tsunamie


Bizzzzzzzzzzzzz


 Diversité


Sommet de l'Information vient de passer


JOUNOUN


Wallpaper



















Voyeuriste


Un pieds en plus


:"Minuit...approches!!!"


NB:Pour passer au mode HARD, il vous suffit d'attendre minuit pile poil.





mardi 15 décembre 2009

Entre Moi et Dalila Yakoubi


Avant de lire ces photos je me suis promis en mesure de mon possible, de focaliser mon focal sur les points négatifs qui m'ont destinés par Madame le Photographe. 
Dès le départ, Madame le Photographe et Madame le Model m'ont transmis une sensation de déséquilibre penchant à la faveur de Madame le Model au dépend de Madame le photographe. Jusqu'a maintenait je n'ai vu qu'une seule position et trois postures, tandis que Monsieur Chalbi nous prépare, que dieu le bénisse, une exposition Sexy Art. 


 photographie par Dalila YAKOUBI 

Peut on qualifié ces trois postures qui émanent d'une seule position et en plus d'une même Madame Le Model, comme Sexy ou érotique ? Si tous les mecs ainsi que tous les nanas qui ont vu cette photo lisent que ces trois photos sont sexy ou érotique, dans ce cas seulement je retirerais mon objection et je me refugierais dans l'ère qui nous précède pour trouver les bases de l'érotique ou du sexy . 


 photographie par Dalila YAKOUBI 

Je parle bien, de l'ère du "Sefsari" et tous habits traditionnel qui ornés des femmes, pas automatiquement belle de naissance, mais qui cachaient bien leur laideur dans la beauté que procure l'habit. Pour dire que le choix de l'habit qui est était très important à y réfléchir avant qu'on pénètre dans l'aire des lumières. 

Aussi un autre point qui dans le même ordre d'importance que son précédent, c'est celui des accessoires, exactement Madame Le Model a porté 4 accessoires et elle s'est assis sur une chaise en tant que 5eme accessoires dans notre inventaire.Si je vais insister sur mon focal je vais sortir avec une idée que Madame le Model n'a pas trop cherché dans son garde bijoux ,pour nous faire sortir ces 4 accessoires synonymiques de goût ,de finesse ,de beauté , de pudeur ,du voyeurisme ,de tentation ,d'érotisme bref de tout …. 

Un collier posés finement sur un voluptueux cou, d'un genre féminin sexuellement, c'est très beau à shooter.

photographie par Dalila YAKOUBI


Revenant à nos assises pour remarquer le choix de la chaise imposé par l'obligation d'improviser, qui a malheureusement rien donné à la photo sauf le rappel de la couleur rouge. Fallait il aussi chercher un divan, de ceux qu'on retrouvera au paradis, pour épouser la forme du corps de Madame le model pour essayer tout au long de notre scannage visuel, de savouré un corps en entier. 

Pour dire que même les parties que Madame le Model nous a fait aumône de sa jolie vitrine vont au loin assouvir mon appétit de la beauté. Je me demande jusqu'où pourrait Madame le Model, aller dans la nudité ? 
Afin d'y répondre par une question :"Vous êtes où dans tous ça, Madame Le PHOTOGRAPHE? Est ce que la régie de votre plateau studio pourrait il être une plateforme dune autocensure? Si votre réponse s'avèrerait à l'encontre de mes pensées, dans ce cas seulement j'abdiquerais et je vous conseillerais d'aller en avant dans votre choix. 

Seulement l'acharnement de débutant pourra faire taire mes semblables car je suis sure que si vous prenez bien l'arène lors des séances photos en studio, je parierai tous ce que j'ai, sur vous. 
Car je sens qu'être en studio, d'ailleurs j'en jamais mis les pieds, c'est un emprisonnement quand ne peut libérer que sauf si on entre en osmose avec le lieu, la lumière et le model car le titre de Madame ne peut être décerné qu'à Madame le Photographe.

Aussi je tire mon chapeau à la Model pour son très beau sourire car dans notre ère se faire photographier par un photographe demeure une expérience difficile dans nos esprits. 

Amine LANDOULSI 
Pire que ça … y en a pas

L'Histoire d'un Club surnommé "BAKLAWA" :EPISODE 3



La genèse


En 1947, il y avait à Tunis une association culturelle dénommée «Les Jeunes Musulmans» et dirigée par cheikh Salah Enneifer.
Parmi ses activités, elle prenait en charge une école pour jeunes filles musulmanes à la rue des Selliers.


 Un jour que je lui rendais visite, apportant une aide à ses élèves nécessiteux, il me déclara que son association culturelle comprenait par ailleurs une section de scouts et de football au Bardo. Il m'avait dit : "Puisque vous êtes médecin au Bardo, vous serez aimable d'épauler son action".


 En juillet 1947, une délégation vient me voir comprenant le président de la section de football Ben Ezzedine, le secrétaire général Hamadi BEN MAHMOUD, un industriel du Bardo Habib BEN MOKTAR DZIRI et un jeune joueur dirigeant Slah DAMERGI.
Cette délégation était venue m'inviter à une veillée du 27ème jour de Ramadan. La réunion se tenait dans le sous-sol de la villa BEN AMOR. Quelle ne fut pas ma surprise quand à la fin de la réunion, les assistants se sont mis à applaudir et à crier : « Dr BEN SALEM Président !».


 Je répondis que j'étais flatté mais que je ne connaissais rien au football, et que je réservais ma réponse étant de plus très pris par ma profession. Quelque temps après, Habib BEN MOKTHAR accompagné de Slah DAMERGI sont revenus à la charge pour que j'accepte de diriger la section de football de l'association des jeunes musulmans du Bardo.


 La Tunisie sous protectorat français était en manque de présidents directeurs généraux, d'industriels et d'hommes d'affaires tunisiens importants. Les médecins autochtones étaient si rares mais représentaient souvent les figures de proue des clubs sportifs. C'est ainsi que par exemple le Club Africain était présidé par Docteur AOUIDJ SALAH, l'Espérance par Docteur ZOUITEN et l'Etoile Sportive du Sahel par Docteur GHACHEM. L'association des Jeunes Musulmans a jeté son dévolu sur le médecin du Bardo, le Docteur BEN SALEM, espérant ainsi se hisser au niveau de ces clubs prestigieux.


Pendant quelques semaines ,j'avais aidé légèrement cette petite section de foot .Quand un jour ,le jeune Saleh Damergi épaulé par Habib Ben Mokhtar est venu me  dire que les dirigeants d'un grand club "Le Bardo Sport "avaient empêché les joueurs tunisiens de se servir de la seule petite pièce qui servait de vestiare ,au stade .celui-ci n'était en réalité qu'un terrain vague ces dirigeants arguaient du qu'ils avaient trouvé des poux ,évidemment ,dans leur logique de colonisateurs ,les poux ne pouvaient venir que des arabes .


Comme tout tunisien, mon sang n'a fait qu'un tour !a partir de ce moment la, j'étais obligé de prendre les affaires sérieusement en main.

lundi 14 décembre 2009

L'Histoire d'un Club surnommé "BAKLAWA" : EPISODE 2


NB: suite de l'article posté le 12 décembre 2009 "l'histoire d'un club surnommé BAKLAWA"






INTRODUCTION 2/2



Et, si j'avais fourni quelques efforts pour la fondation de ce club, il y a 42 ans ,j'ai été grandement récompensé en retour .c'est au sein de cette association que je me suis fait de solides amitiés qui durent jusqu'à ce jour .

je citerais un exemple de ce que je dois au STADE TUNISIEN .a l'aube de l'indépendance ,mes amis ont saisi les rênes du pouvoir et sans vergogne m'ont jeté en prison ,dans une cellule ,isolé dans le quartier de haute sécurité ,après m'avoir ,sans raison légale ou morale ,pris tous mes biens .après de longs mois d'isolement strict ,sans nouvelles ,ni visites ,sans savoir ce qu'on me reprochait ,sans instruction ,sans enquête ,j'étais devenu comme fou....


Qu'est ce que la folie, a écrit le prestigieux professeur Sleim AMMAR :"sinon ce fait étrange qui nous est familier, qui inquiète et dérange suscitant le rejet, la risée ou la peur et qui est souvent synonyme de malheur ".
a cette époque, un entraineur du STADE TUNISIEN, Habib DRAOUA qui était gardien à la prison civile ,avait attendu de longues semaines d'avoir  comme co-surveillant un autre gardien stadiste que je ne nommerai pas car je ne voudrais pas lui attirer d'ennuis ...on ne sait jamais même 32 ans après !Habib Draoua  ,quant à lui est rentre en Algérie .



  
Ces deux garçons ont eu le courage d'ouvrir à 2 heures du matin la porte du funeste couloir de haute surveillance et de déverrouiller les doubles portes de ma cellule pour m'embrasser et me réconforter.
Je n'oublierai jamais le courage de ces deux stadistes qui, en pleine période de tyrannie et de lacheté, risquait non seulement leur place mais certainement leur arrestation et une lourde condamnation.

Je disais donc, c'est avec les membres de cette grande famille que j'ai eu les émotions les plus saines.

Il est un devoir pour moi de raconter succinctement l'histoire du stade tunisien .Je parlerai surtout de la première décade 47-57 où j'ai été directement impliqué.

to be continued...

samedi 12 décembre 2009

L'HISTOIRE D'UN CLUB SURNOMME "BAKLAWA": EPISODE 1


Préface de Amine LANDOULSI:

Lors d'un moment d'après match Stade Tunisien /Ass Spotive de Djerba, j'ai eu un coup de blouz qui m'a fait un chemin jusqu'a la bibliothèque du feu Père Monsieur Taib LANDOULSI, pour que je pose mes ancres sous le divan en regardant tout spontanément un livre sous le nom de "Histoire du Stade Tunisien " écrit d'ailleurs par le fondateur de ce Club, le docteur Med Ben Salem .

Et sous une attraction naturel, moi qui ne s'attarde pas trop sur ce genre de trouvaille, une anecdote dans l'introduction de ce livre  m'a interpellé à la suivre. Pour me trouver scotcher au contenue de l'histoire du club, que j'aime d'ailleurs et que je porte ses couleurs tout les  dimanches, ou on va dire chaque fois que les occasions s'avèrent favorables.
Car je ne suis pas du genre boys, ultras ou supras, des dénominations que je respecte à travers leurs travail respectifs au fil des dimanches et des weekends, s'il ya lieu d'un déplacement lointain.

J'avoue que mon intéressement à mon club le stade tunisien fait marré mon frère Karim par exemple, même moi je me pose la question pour quoi  autant de ferveur pour emmener mon fils aîné aux matches qui  se déroulent à el menzeh ? Pourquoi je tiens à qu'il répète après moi "BAKLAWA YA DAWLA "?  tants de questions que je puise leurs réponses à la date de l'enterrement de mon père Taieb LANDOULSI : à cette date j'ai reconnu des personnages connus du STADE TUNISIEN qui sont venus présentés leurs condoléances.





Beaucoup de personnes adulent ce grand Taieb, un des fondateurs de la section Hand BALL au Stade Tunisien.

Et pour combler ce désarrois d'une perte d'un être cher ,chacun  essayait à sa façon de me consoler .par exemple l'un d'eux me racontait une anecdote du match contre Bizerte et le campement la veille du match à Ellrimmel ,l'autre me chuchotait les taquineris que faisait un groupe d'amis handballeur  dans une pause de match ou un stoppe sur une charrette , aussi un autre avec une bonté  de cœur inouï qui se précipitait à me dire que ca serait mieux qu'on nomme la salle de khaznadar de handball au nom de mon feu père et beaucoup d'autres histoires qui ne faisait qu'apaiser pour des moments, oh que plaisant, un chagrin de vie .

Allah yarhmek ya si Taieb ,

Pour revenir à notre club, je vais essayer au fil de mes lectures de vous synthétiser une histoire de club avec bien sur des événements historiques qui vont être relatés à leurs juste valeurs et en se basant exclusivement sur le livre que j'ai entre mes mains.


Au nom de dieu on commence le récit du livre "Histoire du Stade Tunisien " écrit par le docteur Med Ben Salem :

INTRODUCTION

Comme tous les ans, le jour de mon anniversaire, le 3 Janvier 1989, J'avais pris mon bain dans la mer agitée et froide .Mais en sortant, apres avoir fait quelques exercices et avoir mis un survêtement chaud, j'ai ressenti un équilibre physique et psychique, une sérénité totale.
Je restais comptemplatif devant le soleil couchant à l'horizon, l'admirant avec nostalgie .je ressentais un regret mélancolique face à cette journée qui allait disparaitre avec cette lumière qui le suit jusqu'a la nuit close.
C'était mon image, moi aussi je venais de boucler mes 72ans, donc au crépuscule de ma vie.
Alors pourquoi ne pas profiter de cet instant que nous accorde le destin ?
On a tellement à dire au soir de notre vie, sur les événements et les hommes que nous avons côtoyés, avant de partir définitivement.
Oh ! je sais comme disais Victor Hugo :"Gloire, jeunesse, orgueil, tous biens que tombe emporte .l4homme voudrait laisser quelque chose à la porte .Mais la mort lui dit non!"
Mais puisque je suis encore la, pour quoi ne pas dire ce que je sais, surtout que certains de nos contemporains ont la mémoire courte.
On s'est ingénié à déformer la véritable Histoire de notre pays, j'ai déjà eu l'occasion de le relever dans "l'Antichambre de l'indépendance "et dans "Médecin du Néant" .Dieu merci, j'ai eu une vie riche, trépidante, souvent agitée de secousses brusques, dépressions, exaltations.
Parmi les ouvres où j'avais grandement contribue se trouve être le STADE TUNISIEN  …

To be continued