Sur la route du nord ouest de mon pays ,j'ai pris mon envol vers une quête de terres blanchit par la neige .
Je suis partis de la capitale avec un ami ,sans caravane ,sans aides ,sans société civile ,sans drapeau de la patrie ,sans emblèmes d’association ,sans croix mais surtout avec des croissants et un café bien chaud .
J'ai croisé tout au long de mon chemin des mains tendit de villageois, demandant de l'aide qui au fil des kilomètres et des personnes rencontrées devenait une aumône exigée .
J'ai souffert comme eux de ne pouvoir satisfaire leurs besoins ,tout en étant révolté de voir une partie de la patrie amoindrie et anéantit.car voir tout un village au bord d’une route goudronné par la neige demandant une aide ,quelconque aide , même si celle ci s’avère inutile ,inadapté et vaine .
Je me suis haï quand je faisais semblant de ne pas voir des signes de la main d'une personne sur le bas coté de la route ,qui devait me demandait certainement qu'est ce que j’avais à lui offrir .
Je crois que cette méfiance est déclenchée lors de mon premier arrêt que j'ai fait ,pour demander à un villageois la direction de ma route ,ce dernier à tout de suite rebondit pour me demander 8 misérables dinars afin qu'il ait des frais de transport pour visiter sa mère accidentée .
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