Si la révolution a profité à des personnes,
à des secteurs ainsi que des politiques, il s'avère que c'est pas une généralité.
si on prend l'exemple du
secteur touristique les chiffres accusent un débit grave dans
sa balance .étant un ancien de ce secteur je me suis réjouis de
l'idée de voir un tourisme nouveau à l'image de notre nouvelle ère .le touriste
s'en foutra mal des all inclusives, qui en réalité n'offre pas un service parfait,
au contraire il va venir contempler ce tunisien qui a fait une révolution planétaire. chimérique la
pensée qui parcours avec un touriste les ruelles du centre ville :la grande
avenue habib bourguiba ,l'avenue de Paris ,Bab el khadra ,bab jazira ,rue de
rome ,lafayette et tant d'autres recoins qui ont hébergés des manifs
,des marches ,des émeutes qui ont finis de faire une ascension vers la
mythique place de la kasba pour faire un sit in révolutionnaire mais surtout
civilisé .à cette place ,le touriste pouvait voir une improvisation d'une
tente avec des vrais comédiens jouant des aires de
l'ambiance qu'a vécus un millier de tunisien en plein aire sous les
murs de la kasba ,qui elle même été orné par des tags et
des affiches pouvant concurrencer les meilleurs discours politiques .
Ce tour de la capital ne peut être clôt
que si une visite à sidi bouzid ,kasserine ,tala ,gafsa ,jendouba et tant d'autres
villes ,villages et patelins de l’intérieur , vient à compléter l'image
de cette révolution.
Au lieu de ça, la réalité est bien
loin de ces images ,au lendemain de l'assaut du premier sit in de la
kasba, un karcher humain s'est déployé pour effacer encore une fois
notre histoire, comme si le tunisien est condamné à vivre
au jour le jour.
La dernière semaine
vient affirmer mon récit, car une bonne partie de la population
a vécu au jour le jour des pluies torrentielles qui se
sont abattus sur le pays.
Si la nature prends la responsabilité
d'avoir inondé les zones agricoles, c’est à l’ONAS que revient la
charge des inondations citadines .
Une canalisation au bord de la faillite,
des interventions à la limites rudimentaires .mais je ne sais pas est ce que
les chefs services des autorités compétentes dans la matières depuis les deux
gouvernements de transitions, faisaient leurs travail ou il se sont convertis à
la vie politique, élection oblige.
"mieux
prévenir que guérir», une citation qui bat le record d’audience auprès de nous
tous, au mieux d’essayer d’appliquer ce que nos ancêtres prenait la peine de
nous le transmettre.
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