"Le Flou mental" est bel est bien là, chaque être humain le vit à hiérarchie variable, car le genre humain possède la spécificité d'analyse tout en étant dépossédé de l'unicité, d'une force supérieure infaillible.
Ce flou qui nous entoure, englobe et submerge de bout en bout d'une longue ou une courte vie, qui débute par des pulsations croissantes et qui finit par d'autres décroissantes, annonçant "LA FIN " pour des personnes ou "LE DÉBUT" pour d'autres, d'où le doute de la parole "le début de la fin …ou la fin du début … ".
Ce même constat m'interpelle à l'égard du libellé de cet événement qui est "LA PAROLE PHOTOGRAPHIQUE" ainsi que son slogan "on vous donne la parole…vous la prenez?"
Si mon projet va porter sur la bienséance, je vais tirer mon chapeau à toutes personnes qui offriraient cette possibilité de parole et je me serais contenté par une expression photographique à la limite plastique, en argumentant le lot de mes photos; mais le flou qui me transgresse va me conduire à réfléchir sur le fait de donner la parole et de m'interroger sur qui aurais la capacité de la prendre ? Par hypothèse nous ne sommes pas libres? La liberté de parole n'est elle pas une liberté fondamental inscrite en article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme? D’où ce flou qui est loin d'être artistique, mais il est universelle qui sans lui, des titres en gras (1) d'articles de presse n'auront jamais eu de lecteurs. N'est-il pas absurde que lors du sommet mondial de l'information, on bute sur le problème de la censure? Et si ce devoir de précaution s'avérait il trop prudent ? Comment pourrait on légitimé ceux qui donnent et ceux qui la prennent par rapport à ceux qui la retiennent ? Ma parole.
Hélas, notre capacité intellectuelle est assujettie à ce flou dès notre jeune âge, car ce qu'on appel complexe, n'est autre qu'une ou plusieurs zones d'incertitudes que nous subissons dès notre enfance, à l'adolescence et surtout que nous traînons pendant le reste de notre existence.
D'ailleurs ce flou trouve source du précepteur lui-même, qui peut être un père, une mère, un chef, un Berger, ou toute autre forme d'enseignement de maître à disciple.
Sauf que l'énergie du surpassement ainsi que l'instinct de survie que nous animent, vont induire Leonard De Vinci en nuance, pour avoir pensé et cité cette citation :"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maître !"(2)
Dans ce monde que l'on s'attend à voir en perpétuel progression, n'est il pas en fait entrain de devenir opaque à toutes explications ? La photographie avec ses arrêts en image demeure, peut être, le seul moyen capable de fournir une explication au chaos qui nous entoure. La preuve visuel, l'homme l'a inventé depuis la nuit des temps et il l'a améliorer d'une ère a une autre, reste maintenant à revenir à la quintessence de cette invention ,qui a débutée par des inscriptions éphémères pour finir sur des supports les plus sophistiqués rien que pour dire aux générations confondues: "Un Homme y était, un prochain le verra ".
(1)http://www.liberation.fr/medias/0101463937-sommet-test-pour-la-liberte-de-parole-sur-le-net
(2) -Extrait de Traité de la peinture-
http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=pietre
Amine LANDOULSI
Texte corrigé par Mr Hamideddine Bouali et Mr Hatem Rahmouni
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